Patients/ Grand Corps Malade

Publié le par Sandra

A tout juste vingt ans alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine et se déplace les vertèbres. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Il relate ici, dans le style poétique, drôle et incisif, les péripéties truculentes, parfois cocasses, vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation pour handicapés. Jonglant entre émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.

 

Mon avis :

J'adoré ce livre reflet de l'image du slammeur que l'on connait. C'est bien écrit tout en étant très actuel et percutant. Le titre est le reflet parfait de ce que doivent être les malades dépendant totalement du corps médical : Patients. La patience, il en faut quand on ne peut rien faire seul, il en faut aussi pour regarder les heures s'égrener lentement en regardant par la fenêtre, et il en faut encore plus pour supporter les réflexions maladroites des gens valides. Fabien et son petit groupe d'amis font preuve de courage (ils y sont bien forcés) mais aussi d'un humour incroyable qui les aide à supporter leurs difficultés quotidiennes. Sans pudeur, ni hypocrisie, Fabien nous relate son quotidien et certains moments, même s'ils sont très difficiles, nous sont racontés d'une manière hilarante. Entre moments de découragement, de résignation et d'espoir, se dessine la volonté et la joie de vivre propres à un jeune homme de vingt ans.

Publié dans J'ai craqué pour...

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M
"C'est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues."<br /> <br /> Le bouquin m'a retourné. Un univers médical glauque et désespéré où l'auteur/victime/patient arrive malgré tout à retirer de la vie et de l'humour.<br /> Un bon coup aux idées reçues sur les handicapés! ça vibre, ça secoue, ça sue, mais ça fait du bien des tranches de vie comme ça! ça remet à l'endroit!<br /> <br /> A découvrir même si vous ne vous sentez pas concernés par ce milieu et ces "êtres" trop souvent ignorés.
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S
<br /> <br /> Merci pour ce commentaire Mika . Il est vrai que les gens qui souffrent le plus sont aussi ceux qui se plaignent le moins et qui font preuve d'une joie de vivre et d'un humour largement<br /> supérieurs aux bien-portants! C'est une belle leçon de vie que nous donne Grand Corps Malade .<br /> <br /> <br /> <br />